Par Julien Le Bot
Traduire, c'est trahir. Et écrire, c'est ici réduire. Depuis lundi 21 avril 2014, @AltCity (situé au coeur cosmopolite de Beyrouth, du côté de Hamra, avec ses immeubles élégants ou déglingés, ses néons hurlants, et son macadam intranquille) accueille neuf porteurs de projets (venus de Palestine, d'Irak, de Syrie et du Liban) dans le cadre du programme #4M Mashrek (ou Mashreq pour les anglophones). Trois partenaires (AltCity, CFI et la fondation Skeyes) et un horizon : permettre à des rédactions (et/ou des porteurs de projets éditoriaux) de transformer leurs pratiques, leurs usages, leurs sites web (et/ou leurs applications).
La méthode est à la fois artisanale (c'est-à-dire exigente, méticuleuse et pragmatique) et coopérative (dans le sillage du #journocamp organisé à Paris le 3 avril dernier, continuons d'explorer les potentialités émancipatrices des effets de réseau). Quant au canevas, il s'agit de penser web, global, soutenable, durable. Et innovant. Avec les moyens du bord. Rencontre avec Ayman Mhanna, directeur de la fondation Skeyes, puis avec David Munir Nabti, fondateur de l'incubateur beyrouthin AltCity.